La préhistoire du Judo.
" Le JUDO à pour ancêtre le JU-JITSU, en effet Jigoro Kano était un spécialiste du Ju-jitsu qu'il avait étudié dans plusieurs écoles et dont il a extrait les techniques de projection et de contrôle que nous connaissons actuellement ".
1) Les origines des Arts Martiaux.
La première mention qui en est faite, se trouve dans une ancienne histoire du Japon datant de l'an 720. Il y est mentionné un tournoi de lutte tenu sous l'empereur SUININ, pendant la 7ème année de son règne, soit en l'an 24 avant J.C.
Le mot JU-JITSU apparaît en europe dans certains ouvrages publiés avant 1600 en Hollande. (Période TOKUGAWA ).
2) Le passage des JITSU vers les DO.
La légende veut que tout ait commencé par un vieux médecin chinois qui faisait une promenade en forêt durant un rude hivers, remarque comment de fines branches de pin, s'inclinaient sous le poids de la neige afin de s'en débarrasser, et pouvaient ainsi se redresser sans dommage alors que les branches d'arbres plus robuste cassaient sous le poids.
C'est à partir de là qu'il imagina les premières techniques de JU-JITSU ( Art de la souplesse ) avec ses premiers principes comme l'utilisation de la force de l'adversaire pour la retourner contre lui et le vaincre.
L'histoire du Judo dans le monde.
Jeune, Jigoro Kano, était petit et chétif tant et si bien que ses camarades se moquaient de lui en permanence. Il reçu le sabre des samurai à 10 ans, juste avant que l'empereur Meiji n'en interdise le port. Du fait de sa santé fragile, Jigoro Kano décida de s'adonner au sport pour se développer le corps. Ce fut d'abord la gymnastique et base-ball, sport pour lequel il créa le premier club du Japon en 1878.
​A la mort du maître Fukuda, Jigoro Kano, entre à l'école Kito-Ryu, où il découvre un esprit qui ne le quittera plus et qu'il inclura plus tard dans sa propre méthode. Il s'agit d'un principe : ( Minimum d'énergie, maximum d'efficacité ) ou ( utilisation efficace de l'énergie ) SEIRIOKU ZENYO.
Dans le même temps, Jigoro Kano, que sa soif de connaissance dévorait, fréquentait les bouquinistes et achetait tous les vieux manuscrits qu'il pouvait trouver. Il put ainsi se procurer des documents originaux d'autres écoles. Il apprit les techniques du Sumo et redécouvrit l'ancien art des saisies ( KUMI UCHI ) qui aboutira au travail primordial du Kumi Kata en Judo.
De toutes ses recherches et études, il fit une synthèse et décida de créer son propre Dojo. Ceci se fit en 1882, à côté du petit temple shintoïste d'Eisho-ji où il avait élu domicile.
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Ce Dojo comptait 12 tatamis ( env. 24m² ) et 9 disciples venaient y étudier dont Shiro Saigo qui allait bientôt devenir célèbre. Il nomma cette école le KODOKAN. La réputation de l'école ne tarda pas à se propager.
Cela rendait jaloux les maîtres des anciennes écoles. A l'époque, la coutume était de se lancer des défis entre écoles concurrentes afin de prouver son efficacité par rapport à l'autre.
La tradition étant d'emporter l'enseigne des vaincus, le Dojo de ces derniers perdait presque tous ses élèves. Ainsi, l'école du maître Jigoro Kano gagna bien des défis qui lui furent lancés par bon nombres d'autres écoles.
Le Dojo ne cessa de s'agrandir et de déménagements en déménagements passa de 12 tatamis à 167 tatamis en l'espace de 7 années. Le Judo Kodokan est reconnu en peu de temps comme excellent et efficace depuis ses étudiants ont vaincu des athlètes d'autres écoles de Ju-Jitsu et des brigades de polices spéciales rompus au Bujutsu.
La plus célèbre rencontre à laquelle ont participé les élèves du Kodokan, est celle organisée par la préfecture de police de Tokyo. Shiro Saigo avait été désigné pour combattre avec Entaro Koshi, une sorte de géant patibulaire surnommé le démon de l'école TOKUZA. Saigo esquivait simplement les attaques de Koshi et semblait se moquer de ses tentatives pour l'atteindre.